Dans cet article, nous allons découvrir la deuxième partie de la confection du livre d'or de la SAMBAN. Si vous n'avez pas vu la première partie, vous pouvez la consulter en cliquant sur le visuel ci-dessous:
A la fin de la première partie, nous avions confectionné le cahier en en cousant les pages. Nous entamons à présent la suite des opérations, et, tout d'abord le collage du dos, avec pose de ce qu'on appelle la singalette, une sorte de mousseline aux mailles rigides, qui permet de renforcer la la solidité de l'ensemble.
Nous passons ensuite à la réalisation du "mors". On va alors bomber le dos de l'ouvrage, puis, en l'insérant dans un étau, on va lui donner la forme d'un petit champignon en comprimant les côtés en laissant, dans notre cas, un espace de 3 millimètres d'épaisseur qui correspondra à celle des cartons de la couverture. Le dos prend son aspect grâce à des petits coups de marteau appliqués du centre vers l'extérieur.
Sur l'image ci-dessus, on voit bien la petite forme de champignon créée par le façonnage du mors. On en a profité pour insérer un signet, qui permettra de repérer une page donnée, ainsi que deux tranchefiles. Ceux-ci sont placée en tête et en queue du dos, afin de le renforcer. Dans notre cas, les tranchefiles sont en cuir orné de dorures.
Ayant nos dimensions définitives, on peut alors passer au découpage des cartons de 3 millimètres qui vont constituer notre couverture. Sur la photo ci-dessus, on voit bien sur la gauche la forme prise par le dos des cahiers, idéale pour l'insertion des cartons.
Pour ce faire, on colle les cartons sur un support de papier de 300 grammes, dont le dos aura préalablement été adapté à la forme du mors. Le "faux dos", charnière d'ouverture du livre, est prêt.
Il ne reste plus qu'à insérer le faux dos et les cartons sur les cahiers et de coller deux épaisseurs de carton souple, qui constitueront le dos du livre. Après séchage, celui-ci sera prêt à recevoir les nerfs (dans notre cas, quatre nerfs sautés) et sa couverture de cuir. Mais ce sera pour la prochaine fois !
À suivre...
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